Prgm/Inscr. – Colloque « Le common ground en linguistique » – Paris Nanterre, 24-26.04.2024

Chères et chers collègues,

Le programme de la 7ème édition de “Paramétrer le Sens” intitulé Le common ground en linguistique / Common Ground in linguistics est disponible, et les inscriptions ouvertes, à l’adresse suivante :

https://common-ground.sciencesconf.org/resource/page/id/1

L’inscription est gratuite, mais obligatoire.

Vous trouverez également un lien à la même page pour vous inscrire au dîner du jeudi soir.

Le colloque aura lieu du mercredi 24 au vendredi 26 avril 2024 à l’Université de Paris Nanterre, bâtiment Weber, amphi W.

Les membres du Groupe de Recherche Multimodale sur le Langage et ses Interfaces à Nanterre (GReMLIN) se réjouissent de vous y voir !

Eléonore Chinetti

Pour l’équipe organisatrice

CFP – Revue Langages, « Les conceptions de la phrase dans les traditions linguistiques européennes » (contributions en français ou anglais)

Date limite de soumission de l’article : 15 septembre 2024

« Les conceptions de la phrase dans les traditions linguistiques européennes »

Projet de volume thématique pour la revue Langages

Porteuse du projet : Sophie Jollin-Bertocchi (Université Paris-Saclay, UVSQ)

Argumentaire

Jean-Pierre Seguin (1993)[1] a retracé la naissance de la notion de phrase française moderne, au XVIIIe siècle. À partir du discours des grammairiens de cette époque, il a suivi la gestation de la notion et montré comment s’est opéré son passage progressif du lexique à la grammaire, de l’oral à l’écrit, et de l’objet empirique relevant d’une évidence commune au modèle de production syntaxique.

Au XVIIe siècle, le mot phrase est peu employé et signifie « expression », « locution », « tour de phrase ». Sur le terrain grammatical, il est en concurrence avec la proposition logique de Port-Royal et la période rhétorique – et il le restera jusqu’au XXe siècle. Le discours scolaire a joué un rôle important dans l’acclimatation d’une nouvelle idée de la phrase ; celle-ci n’est plus seulement un assemblage de mots mais une unité cohérente du discours ; elle devient confusément une unité prédicative. Enfin, comme le montrent les ouvrages de rhétorique, la phrase se situe au carrefour de la grammaire, de la logique et de l’esthétique.

Dans la première moitié du XVIIIe siècle, elle est donc une notion polysémique mais bien implantée dans le sentiment linguistique français ; sa souplesse la rend disponible pour recevoir sa définition moderne. Les deux dernières décennies du siècle consacrent la triple institutionnalisation de la phrase moderne : mythique, scolaire et terminologique. Domergue dissipe les hésitations terminologiques et signe l’acte de naissance de la phrase française conçue comme un ensemble hiérarchisé de propositions, comportant un sujet et un verbe, clos par la ponctuation, et constituant une unité de sens et d’intonation.

Le XIXe siècle, à travers la grammaire scolaire, a poursuivi la grammaticalisation de la phrase française, dans sa double dimension morpho-syntaxique (nature et fonction) et sémantique du point de vue de la construction argumentative (analyse logique), avant que la linguistique moderne, au XXe siècle, ne s’attache à la théoriser dans le domaine de la syntaxe. L’effervescence théorique autour de la phrase, dans l’espace francophone, de Meillet à Le Goffic, et dans l’espace anglophone, de Harris à Chomsky, s’est efforcée de modéliser la diversité des phrases, ou bien au contraire a rejeté la notion en raison des apories de sa définition linguistique, mise en évidence par les travaux sur l’oral (Blanche-Benveniste en France), au profit d’une vision macrosyntaxique (Berrendonner). Si les controverses autour de la notion de phrase se sont apaisées, et si la notion a résisté, l’on hésite encore aujourd’hui entre la phrase comme modèle abstrait et énoncé concret, prototype et entité polymorphe.

Notion à la fois savante et profane – comme le montre la vogue des recueils de phrases célèbres et, depuis quelques décennies, des « petites phrases » du personnel politique –, la phrase reste aujourd’hui au cœur de l’enseignement de la langue française, comme des études du style littéraire.

Dans le sillage du numéro de Langages 2017/1 (N°205), coordonné par Valérie Raby, qui traitait de L’énoncé dans les traditions linguistiques, et qui portait sur les langues anciennes (latin et grec) et des langues extra-européennes, le dossier envisagé propose d’élargir l’exploration sur la notion de phrase en se centrant sur les traditions linguistiques européennes. Il portera sur l’histoire des savoirs linguistiques constitués sur la phrase. L’étude des conceptions théoriques n’exclut toutefois pas celle des imaginaires, des représentations subjectives relevant d’un sentiment linguistique ou épilinguistique, et susceptibles de se manifester même dans la linguistique savante. Le dossier mettra en regard des traditions d’analyse différentes formulées en diverses langues, à partir des questions suivantes :

  • Les théories de la phrase existent-elles dans toutes les traditions linguistiques ? À quelle(s) époque(s) émergent-elles ?
  • Quels sont les auteurs et les courants de la pensée linguistique, dans chacune des traditions considérées, qui ont fait évoluer l’analyse de la phrase ? Quelles sont les formes, les enjeux et les limites des définitions élaborées ?
  • Comment les théories de la phrase ont-elles circulé d’une tradition à l’autre ?
  • La notion de phrase est-elle cantonnée au domaine grammatical et linguistique ou a-t-elle essaimé dans le champ de la critique littéraire ? Peut-on distinguer des approches métalinguistiques savantes et des approches métalinguistiques profanes et intuitives ?

Les articles pourront être rédigés en français ou en anglais.

Contributions attendues : Une contribution au moins portant sur chaque famille de langues européennes modernes.

Résultats attendus : L’objectif est de révéler les points de croisement des réflexions, au-delà de la différence des langues, des cultures et des cadres interprétatifs. Les articles individuels pourront s’appuyer sur une perspective comparative, laquelle permet d’envisager un ou des classements typologiques.

Conceptions of the Sentence in European Linguistic Traditions


Argument

Jean-Pierre Seguin (1993) retraced the birth of the notion of the modern French sentence in the 18th century. By analysing the discourse of the grammarians of the period, he followed the gestation of the concept and showed how it progressed gradually from the lexicon to the grammar, from oral to written forms, and from an empirical object based on common evidence to a syntactic production model.


In the 17th century, the word phrase was rarely used, and meant « expression », « set phrase » or « turn of phrase ». In grammatical terms, it was in competition with the logical proposition of Port-Royal and the rhetorical period – and would remain so until the 20th century. Schoolroom texts and discourse played an important role in propagating a new idea of the sentence: no longer as just a collection of words but as a coherent unit of discourse; somewhat uncertainly, it became a predicative unit. Finally, as works on rhetoric show, the sentence is at the crossroads of grammar, logic and aesthetics.


In the first half of the 18th century, then, the phrase was a polysemous concept, but one that had become well established in the French linguistic consciousness; its flexibility made it apt to receive its modern definition. The last two decades of the century saw the threefold institutionalisation of the modern phrase: mythical, academic and terminological. It was Domergue who dispelled any terminological hesitations and signed the birth certificate of the French sentence, conceived of as a hierarchical set of propositions, comprising a subject and a verb, closed by punctuation, and constituting a unit of meaning and intonation.

In the 19th century, school grammar continued the process of grammaticalisation of the French sentence, in both its morpho-syntactic dimension (nature and function) and its semantic dimension from the point of view of argumentative construction (logical analysis), before modern linguistics –  French in the first third of the twentieth century, then American around the middle of the century – set about theorising it in the field of syntax. In the French-speaking world, from Meillet to Le Goffic, and in the English-speaking world, from Harris to Chomsky, new theoretical approaches to the notion of the sentence either led to modelling of sentences in all their diversity; or, on the contrary, rejected the notion because of the aporias of its linguistic definition, highlighted by research on oral discourse (Blanche-Benveniste in France), which favoured a macrosyntactic vision (Berrendonner). Although the controversies surrounding the notion of the sentence have subsided, and the notion has endured, we still hesitate today between the sentence as an abstract model and a concrete statement, a prototype and a polymorphic entity.


A notion that is both scholarly and non-learned – as shown by the vogue for collections of famous quotations and, in recent decades, the “buzzwords” of political figures – the sentence remains at the heart of French language teaching today, as well as studies of literary style.


In the wake of the issue of Langages 2017/1 (No. 205), coordinated by Valérie Raby, which dealt with the question of the utterance in different linguistic traditions, focusing on Classical languages (Latin and Greek) and non-European languages, this dossier proposes to broaden the exploration of the notion of the sentence by focusing on European linguistic traditions. It will focus on the history of linguistic knowledge concerning the sentence. The study of theoretical conceptions does not, however, exclude the study of imaginary constructions and subjective representations based on linguistic or epilinguistic sentiment, which may appear even in academic linguistic research. The dossier will compare different traditions of analysis formulated in different languages, based on the following questions:


– Do theories of the sentence exist in all linguistic traditions? When did they emerge?

– Which authors and currents of linguistic thought, in each of the traditions considered, have contributed to the development of sentence analysis? What are the forms, issues and limits of the definitions that have been developed?

– How have theories of the sentence moved from one tradition to another?

– Is the notion of the sentence confined to the grammatical and linguistic domain, or has it spread to the field of literary criticism? Can we distinguish between scholarly metalinguistic approaches and non-scholarly, intuitive metalinguistic approaches?

Articles may be written in French or English.


Expected contributions: At least one contribution on each modern European language family.


Expected results : The aim is to reveal the points of intersection of reflections, beyond the difference of languages, cultures and interpretative frameworks. Individual articles may be based on a comparative perspective, which allows for the possibility of typological classification.

BIBLIOGRAPHIE

BENVENISTE, Émile (1966 [1964]), « Les niveaux de l’analyse linguistique », dans Problèmes de linguistique générale, t. 1, Paris, Gallimard, coll. « Tel », p. 119-131.

BERRENDONNER, Alain (2002), « Les deux syntaxes », Verbum, XXIV, n°1-2, p. 23-36.

BERRENDONNER, Alain (2017), « La notion de phrase », dans Encyclopédie grammaticale du français [En ligne] ; http://encyclogram.fr.

BUREAU, Charles (1980), « Qu’est-ce que la phrase ? », Langues et Linguistique, n°6, p. 1-16.

CHOMSKY, Noam (1957), Syntactic structures, Mouton & Co.

COMBETTES, Bernard (2011), « “Phrase et proposition”. Histoire et évolution de deux notions grammaticales », Le français aujourd’hui, n°173, p. 11-20.

DELAVEAU, Annie (1983), « La notion de phrase dans les grammaires et manuels français d’allemand en Allemagne et en France », LINX, n°8, p. 7-52 ; http://www.persee.fr/doc/linx_0246-8743_1983_num_8_1_973.

DELESALLE, Simone (1974), « L’étude de la phrase», Langue française, Vol. 22, N°1. Linguistique et enseignement du français. p. 45-67 ; http://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_1974_num_22_1_5673.

DRYER, Matthew S. & HASPELMATH, Martin (eds) (2013), The World Atlas of Language Structures Online, München : Max Planck Digital Library.

DUFTER, Andreas & JACOB, Daniel (2011), Syntaxe, structure informationnelle et organisation du discours dans les langues romanes, Studia Romanica et Linguistica, n°33.

FEUILLET, Jack (1994), « Problèmes terminologiques et typologiques des unités supérieures d’analyse linguistique » dans « Phrase : énonciation et communication », Mémoires de la Société de Linguistique de Paris, nvelle série t. II, p. 131-147.

FEUILLET, Jack (2006), Introduction à la typologie linguistique, Paris, Honoré Champion.

FEUILLET, Jack (2018), Linguistique comparée des langues slaves, Paris, Institut d’Études slaves.

GARDINER, Alan H. ([1920] 2016 trad.fr de La rédaction de Modèles linguistiques) « Définition du mot et de la phrase », Modèles linguistiques [En ligne] 2016 (Micro-/Macro-syntaxe II),p. 97-108, consulté le 5 décembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/ml/2001.

GAUTIER, Antoine (2006), « Unité et discontinuité : approche épistémologique et systématique de la phrase », Thèse de Doctorat, Université Paris-Sorbonne.

GAUTIER, Antoine (2010), « Syntaxe et ponctuation en conflit. Le point est-il une limite de la rection ? », Travaux de linguistique 60, 91-107.

GAUTIER, Antoine (2016), « La notion de phrase en grammaire : terminologie et méthodologie », L’Information grammaticale, n°150, p. 22-27.

GAUTIER, Antoine, (2018) « La phrase dans la grammaire scolaire, de Domergue à Bentolila », Colloque de la SHESL 2011, janvier 2011, Paris ; dans B. Colombat, J.-M. Fournier et V. Raby, Vers une histoire générale de la grammaire française : matériaux et perspectives, Paris, Champion, p. 393-412.

GRAFFI, Giorgio (2010), « Theories of the sentence in the psychological epoch (and shortly after) », Histoire Épistémologie Langage, tome 32, fascicule 2, Sciences du langage et psychologie à la charnière des 19e et 20e siècles, p. 57-73 ; https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_210_num32_2_3187.

HAGÈGE, Claude (2001), La Structure des langues, Paris, P.U.F., coll. « Tel ».

HALLIDAY, Michael (1985), An introduction to functional grammar, Londres, Edward Arnold.

KARCEVSKI, Serge (1973 [1937], « Phrase et proposition », dans Mélanges Van Ginneken, Paris, Klincksieck, p. 59-66.

KLEIBER, Georges (2003), « Faut-il dire adieu à la phrase ? », L’Information Grammaticale, n° 98, p. 17-22 ; http://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_2003_num_98_1_2611.

L’Information grammaticale, « Proposition, phrase, énoncé dans la grammaire », N°98, 2003.

LE GOFFIC, Pierre (2001), « La phrase revisitée », Le Français aujourd’hui, n°135, p. 96-107 ; https://www.cairn.info/revue-le-francais-aujourd-hui-2001-4-page-96.htm.

LÉON, Jacqueline (2003), « Proposition, phrase, énoncé dans la grammaire : parcours historique », L’Information grammaticale, 2003, n°98, p. 5-16 ; http://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_2003_num_98_1_2610.

LONGACRE, Robert E. (1996), The grammar of discourse, New York, Springer.

MARTINET, André (1965 [1961]), « Réflexions sur la phrase », dans La Linguistique synchronique, Paris, PUF, p. 222-229.

MÉLIS, Ludo et DESMET, Piet (2000), « La phrase et son analyse », Modèles linguistiques [En ligne], n°42, p. 79-145, consulté le 30 avril 2019. URL : http://journals.openedition.org/ml/1429.

MIESZKOWSKI, Jan (2019), Crises of the Sentence, Chicago, The University of Chicago Press.

NEVEU, Franck (dir.) (2019), Proposition, phrase, énoncé. Linguistique et philosophie, Londres, Iste.

PELLEREY, Roberto (1993), La Théorie de la construction directe de la phrase. Analyse de la formation d’une idéologie linguistique, Paris, Larousse, coll. « Sciences du langage ».

PHILIPPE, Gilles (2002), Sujet, verbe, complément. Le moment grammatical de la littérature française, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des idées ».

RIES, John (1931), Was ist ein Satz ? Prag, Taussig und Taussig.

SEGUIN, Jean-Pierre (1993), L’Invention de la phrase au XVIIIe siècle : contribution à l’histoire du sentiment linguistique français, Bibliothèque de L’Information Grammaticale, Paris, Éditions Peeters.

SIOUFFI, Gilles (dir.) (2020), Une histoire de la phrase française des Serments de Strasbourg aux écritures numériques, Arles, Actes Sud.

WILMET, Marc (2011), « Plaidoyer pour la phrase graphique », dans Gilles Corminbœuf et al., Du système linguistique aux actions langagières, Bruxelles, De Boeck Supérieur, coll. « Champs linguistiques », 221-234.

Date de réception des articles : 15 septembre 2024


Date de retour des évaluations : 15 novembre 2024


Date de remise définitive des articles : 15 février 2025


[1] L’invention de la phrase au XVIIIe siècle : contribution à l’histoire du sentiment linguistique français, Bibliothèque de l’Information grammaticale, Éditions Peeters, Paris.

Prgm/Inscr. – JE « Language change and variation in English: methods and frameworks » – Université Paul Valéry Montpellier 3, 11.04.2024

Chers et chères collègues,

Nous avons le plaisir de vous annoncer la tenue de la journée d’étude « Language change and variation in English: Methods and frameworks. »

Cette journée, organisée par le laboratoire EMMA (Université Paul Valéry – Montpellier 3), se tiendra le jeudi 11 avril 2023 en salle 126 sur le site St Charles de l’Université Paul Valéry (Bâtiment Saint-Charles n°1, rue du Professeur Henri Serre, 34090 Montpellier).

L’entrée est libre et nous serions ravis de votre présence. Il est également possible d’y assister à distance via le lien zoom suivant : https://univ-montp3-fr.zoom.us/j/99339242289?pwd=dzlCaE9UcnQycDV2NnlEMUdZWDdCQT09

Voici le programme (la JE se déroulera entièrement en anglais) :

Workshop « Language change and variation in English: Methods and frameworks »  – 11 avril 2024

9:30 AM Welcome drinks and opening 

9:45 Eric Mélac (Uni. Paul Valéry), The development of English evidential markers: A case of grammaticalization or constructionalization?

10:45 Debra Ziegeler (Uni. Sorbonne Nouvelle, Uni. Paul Valéry), Can co-optation be replicated in contact? English final discourse particles in New Englishes

12PM Lunch pause

2:00 PM Alessandro Basile (Uni. Sorbonne Nouvelle), What a “pan-stratist” model tells us about modality in contact: A case study from Singapore English 

3:00 Cameron Morin (ENS Lyon), Double modal constructions in Australian and New Zealand English: A computational sociolinguistic survey.

4:00Marc-Philippe Brunet (Uni. Savoie Mont Blanc), Investigating the social meaning of language variation in the US South: Epistemological elements of sociolinguistic research

5:00 Discussion and conclusion

Nous espérons vous y voir nombreux en présentiel ou à distance !

Bien cordialement,

 Eric Mélac, Florence Floquet et Ann Coady 

Eric Mélac 

Maître de conférences en linguistique  /  Associate professor in linguistics

Département d’études anglophones

EMMA (EA 741)

Université Paul Valéry Montpellier 3

https://emma.univ-montp3.fr

Prgm/Inscr. – JE « Enseigner la TOPE aujourd’hui. Hommage à Janine Bouscaren (1926-2023) » – Université de Poitiers, 05.04.2024

Chères et chers collègues,
Nous avons le plaisir de vous annoncer la journée d’étude « Enseigner la Théorie des opérations énonciatives aujourd’hui. Hommage à Janine Bouscaren (1926-2023) ».

Cette journée, co-organisée par les laboratoires FoReLLIS (université de Poitiers) et IMAGER (université Paris Est Créteil) aura lieu à la MSHS de l’université de Poitiers, le vendredi 5 avril 2024. Vous trouverez toutes les informations utiles, dont le programme, sur les sites :

https://forellis.labo.univ-poitiers.fr/je-hommage-a-janine-bouscaren

https://imager.u-pec.fr/actualites/actualites/journee-detudes-enseigner-la-theorie-des-operations-enonciatives-aujourdhui-hommage-a-janine-bouscaren-1926-2023

L’inscription est gratuite, mais pour des raisons pratiques, les personnes souhaitant assister à cette journée sont priées de nous le faire savoir d’ici le 26 mars, en envoyant un courriel à : helene.chuquet@univ-poitiers.fr, lucie.gournay [a] u-pec.fr, sylvie.hanote [a] univ-poitiers.fr

Bien à vous,

Pr. Lucie Gournay

Linguistique anglaise

Membre du laboratoire IMAGER

Université de Paris Est Créteil

Prgm/Inscr. – 21e colloque d’anglais oral de Villetaneuse – U. Sorbonne Paris Nord/ALOES, 29-30.03.2024

Chères et chers collègues,

Vous trouverez ci-dessous le programme du 21e colloque d’anglais oral de Villetaneuse, co-organisé par l’Université Sorbonne Paris Nord (Pléiade UR 7338) et l’ALOES, et qui aura lieu les 29 et 30 mars 2024.

Vous pouvez vous inscrire pour le colloque d’anglais oral via le site Assoconnect avec paiement en ligne en suivant le lien ci-dessous :

ALOES 2024 Conference | ALOES FRANCE

Le colloque sera précédé d’un workshop organisé à l’Université Paris Cité le 28 mars. Les détails concernant le workshop (programme + inscription) sont accessibles en suivant le lien ci-dessous :

https://clillac-arp.u-paris.fr/aloes-2024-pre-conference-workshop

Bien cordialement,

Pierre Fournier (au nom du comité d’organisation)

Programme du 21e Colloque d’avril sur l’anglais oral de Villetaneuse

29-30 mars 2024

Co-organisé par l’Université Sorbonne Paris Nord (Pléiade – UR 7338) et l’ALOES

La proéminence en anglais oral

Prominence in Spoken English

Vendredi 29 mars (salle C304 – UFR LLSHS – site de Villetaneuse)

8h30 : Accueil des participants / café – viennoiseries.

9h20 : Allocutions de bienvenue.

9h30-10h15 : “On stress and accent in English” : Quentin Dabouis & Marie Gabillet (Université Clermont Auvergne, LRL – UR 999).

10h15-11h : “A phonological study on stress assignment : The case of Indigenous Languages of Australia loanwords in Standard Australian English” : Marjolaine Martin & Stéfany Thierry (Université de Tours, LLL – UMR 7270 CNRS BNF).

11h-11h30 : Pause-café / biscuits.

11h30-12h15 : “Improving lexical stress accuracy in non-native speech: Real-time visualization and the challenge of perceiving prominence” : Kizzi Edensor Costille (Université de Caen Normandie, CRISCO – UR 4255).

12h15-13h15 : “Inward and outward prominence” : conférence plénière de Rory Turnbull (University of Newcastle).

13h15-15h : Déjeuner (salle D300 – UFR LLSHS)

15h-15h45 : « Emphase prosodique et variétés d’anglais » : Sophie Herment, Julia Bongiorno, Laetitia Leonarduzzi, Airelle Théveniaut & Gabor Turcsan (Aix-Marseille Université, LPL – UMR 7309 CNRS).

15h45-16h30 : “The perception of English phonemic contrasts by L1 French students specialising in English” : Paolo Mairano, Caroline Bouzon (Université de Lille, STL – UMR 8163), Gabor Turcsan & Anne Tortel (Aix-Marseille Université, LPL – UMR 7309 CNRS).

16h30-17h15 : “Using whisper to investigate learner pronunciations of English: Comparing LLM transcriptions with human perception of VOT” : Tori Thurston & Nicolas Ballier (Université Paris Cité, CLILLAC-ARP – UR 3967).

17h30 : Réunion de l’ALOES.

20h30 : Dîner dans un restaurant parisien.

Samedi 30 mars (salle C204 – UFR LLSHS – site de Villetaneuse)

8h30 : Café – viennoiseries.

9h-9h45 : “Pragmatic prominence in stance marking” : Richard Wright, Gina-Anne Levow, Mari Ostendorf, Sara Ng (University of Washington) & Valerie Freeman (Oklahoma State University).

9h45-10h30 : “Focalisation in cleft constructions: Revisiting the prosody / syntax interface” : Laetitia Leonarduzzi & Sophie Herment (Aix-Marseille Université, LPL – UMR 7309 CNRS).

10h30-11h15 : « Proéminence et structure informationnelle : les conditions d’utilisation de DO britannique » : Kimberly Oger (Université de Reims Champagne-Ardenne, CIRLEP – UR 4299).

11h15-11h30 : Pause-café / biscuits.

11h30-12h30 : Session posters (salle à déterminer)

“Pronunciation assessment: Deconstructing intelligibility and setting learning objectives” : Daniel Frost (Université Grenoble Alpes, LIDILEM – UR 609).

“The articulation of dark /l/ by L2 speakers of English: Insights from Magnetic Resonance Imaging and Ultrasound Tongue Imaging” : Alice Léger, Coline Caillol, Emmanuel Ferragne, Hannah King (Université Paris Cité, CLILLAC-ARP – UR 3967), Sylvain Charron (Université Paris Cité, Inserm – UMR 1140, Institute of Psychiatry and Neurosciences of Paris), Clément Debacker, Maliesse Lui & Catherine Oppenheim (Université Paris Cité, Inserm – UMR 1140, Institute of Psychiatry and Neurosciences of Paris & GHU-Paris Psychiatrie et Neurosciences, Hôpital Sainte-Anne).

 “New Zealand vowels: A big data approach” : Steven Coats (Oulu University).

“Decoding the interplay between usage and acceptability of phonological reductions: A perceptive study on syncopes in British English listeners” : Marine Mouquet (Aix-Marseille Université, LPL – UMR 7309 CNRS).

“Rural indexicality in the urbanizing South: A sociolinguistic study of pre-voiceless /aɪ/ monophthongization in Middle Tennessee” : Marc-Philippe Brunet (Université Toulouse Jean Jaurès, CLLE – UMR 5263).

12h30-14h : Déjeuner (salle D300 – UFR LLSHS)

14h-14h45 : “Prominent features in open-ended recordings: An initial study of Scotrail onboard announcements” : Florent Chevalier (Université de Nantes, LLING – UMR 6310 CNRS).

14h45-15h30 : « Students would just laugh at me if I tried to speak like you people: Describing prominent features of Nigerian English in descriptive and normative works” : Laura Goudet (Université de Rouen, ERIAC – UR 4705 & IUF).

15h30-16h15 : “Acoustic analysis of Irish slit /t/” : Servane Cravero & Sylvain Navarro (Université Paris Cité, CLILLAC-ARP – UR 3967).

16h30 : Clôture du colloque.

Comité d’organisation : Arigne Viviane (Université Sorbonne Paris Nord), Bongiorno Julia (Aix-Marseille Université), Fournier Pierre (Université Sorbonne Paris Nord), Fuchs Yann (Université Sorbonne Paris Nord), Furmaniak Grégory (Université Sorbonne Paris Nord), Glain Olivier (Université Jean Monnet – Saint Étienne), Goudet Laura (Université de Rouen), Hanote Sylvie (Université de Poitiers), Hargas Slimane (Université Sorbonne Paris Nord), Latrache Rim (Université Sorbonne Paris Nord), Navarro Sylvain (Université Paris Cité), Shoul Karim (Université Sorbonne Paris Nord).

Comité scientifique : Arigne Viviane (Université Sorbonne Paris Nord), Ballier Nicolas (Université Paris Cité), Bongiorno Julia (Aix-Marseille Université), Brunet Marc-Philippe (Université Toulouse Jean Jaurès), Chevalier Florent (Université de Nantes), Fournier Pierre (Université Sorbonne Paris Nord), Fuchs Yann (Université Sorbonne Paris Nord), Gaudy-Campbell Isabelle (Université de Lorraine – Metz), Glain Olivier (Université Jean Monnet – Saint Étienne), Goudet Laura (Université de Rouen), Hanote Sylvie (Université de Poitiers), Navarro Sylvain (Université Paris Cité), Pukli Monika (Université de Strasbourg), Rouaud Julie (Université Sorbonne Nouvelle), Videau Nicolas (Université de Poitiers).

AAC – « Lieux communs » 2024 : Entre catégorie(s) et opération(s), de quoi -ed est-il la trace ? – Université Rennes 2, 17.05.2024

Date limite de soumission : 1er avril 2024

La journée d’étude sur les formes en –ed qui devait avoir lieu à l’Université Rennes 2 le 8 février 2024 est reportée au vendredi 17 mai 2024. Si vous souhaitez y participer, nous accueillons vos propositions de communication jusqu’au 1er avril.

Bien à vous,
Anne-Laure Besnard & Manon Philippe

JE Linguistique « Lieux communs » 2024 : Appel à communications

Entre catégorie(s) et opération(s), de quoi –ed est-il la trace ?

Dans le cadre de son cycle de recherche sur les « Lieux Communs », l’équipe ACE (Anglophonie : communautés, écritures) de l’Université Rennes 2 organise une série de journées d’étude en linguistique questionnant les catégorisations et regroupements usuels. 

Pour cette deuxième JE, prévue le jeudi 8 février vendredi 17 mai, nous sollicitons vos communications sur les formes en -ed de l’anglais dont l’ambiguïté de surface interroge les limites entre catégories lexicales et le principe de correspondance forme/sens défendu notamment par les courants énonciatifs. 

Les unités de la langue se terminant régulièrement par –ed (et autres formes apparentées) ont déjà fait l’objet de nombreuses recherches, sans que soit résolu pour autant le débat sur les cas limites. On pensera notamment à la caractérisation de threatened dans They didn’t feel threatened by this old stranger, and why should they? (COCA) et par extension, à celle de gone dans I was already gone, proposé à l’agrégation d’anglais cette année.

Cette JE se veut une occasion supplémentaire de s’intéresser aux questions d’identification des formes ayant une terminaison de surface de type –ed en commun. On pourra notamment s’interroger sur : 

  • le statut des formes « participiales », dites souvent formes en -EN, que l’on retrouve dans différentes positions syntaxiques,  avec un fonctionnement tantôt verbal tantôt adjectival sans qu’il soit toujours facile ni même nécessairement possible de trancher sur la nature d’une forme donnée (Albrespit 2020) :
    • notamment lorsqu’elles apparaissent après un verbe BE, entraînant une discussion sur le caractère passif ou attributif ou autre encore de la forme en –edThey were supposed to be ready and installed in March. (COCA) ; 
    • ou en position épithète dans des emplois plus ou moins contraints, déterminés entre autres par les sens de l’unité : It was hypothesized that communications about liked objects are longer than communications about disliked objects. (COCA) / Come on, baby, what is this? You like me. I’m a liked guy. (COCA) / K-Pop star Psy’s “Gangnam Style” is now officially YouTube’s most liked video of all time. (COCA)
  • les liens entre ces formes en -ed participiales et les formes en -ed issues de noms :
    • En diachronie, l’OED distingue a priori deux suffixes -ed, l’un verbal, l’autre adjectival, et signale des cas d’ambiguïté, e.g. booked, wired : If a train in classes 1 to 6 is to be diverted from its booked route at a junction over which speed must be reduced, the junction signal must not be cleared until the train is close to it. (OED)
    • Se pose ainsi la question du statut dérivationnel (permettant la création d’un mot appartenant à une certaine catégorie lexicale) ou flexionnel (indiquant une forme différente d’un même mot, ayant une fonction sémantique / syntaxique différente d’une autre forme) de –ed.
    • Et quel statut accorder au –ed verbal, flexionnel, retrouvé dans une unité qui a changé de catégorie (le participe passé adjectivé ou nominalisé) ?
    • L’existence potentielle de deux terminaisons –ed empêche-t-elle d’envisager un gradient sémantique de l’un à l’autre ?
  • les liens entre les différentes formes en –ed du verbe, à savoir :
    • formes participiales et formes de prétérit, que l’on a coutume d’associer à deux marqueurs ou morphèmes distincts (-EN vs. -ED) alors que, pour la majorité des verbes, seul le co-texte permet leur différenciation en anglais contemporain, 
    • mais aussi participe passif et participe passé, que certains auteurs distinguent nettement, posant ainsi à nouveau la question du nombre de morphèmes -ed (Wanner 2009).

Nous encourageons en particulier les communications qui viendraient interroger les propriétés des catégories et la pertinence des tests censés les opposer tout en proposant une réflexion sur le rôle joué par -ed dans la manière dont les différentes « formes en –ed » construisent le sens.

Les propositions, en anglais ou en français, d’une longueur maximale de 400 mots (hors bibliographie, mots-clefs et identité) sont à envoyer avant le 2 janvier 1er avril à anne-laure.besnard [a] univ-rennes2.fr et manon.philippe [a] univ-rennes2.fr.

Références citées dans l’appel

Albrespit, Jean. 2020. « Adjectives or Verbs? The Case of Deverbal Adjectives in -ED ». Lexis. Journal in English Lexicology, n° 15. https://doi.org/10.4000/lexis.4146.

Wanner, Anja. 2009. Deconstructing the English Passive. Berlin – New York : Mouton de Gruyter.

AAC – JE jeunes chercheur.euses « Données et corpus en linguistique et en didactique à la lumière de la science ouverte : problématiques et enjeux méthodologiques » – Université Lyon 3, 15.11.2024

AAC – JE jeunes chercheur.euses – Données et corpus en linguistique et en didactique à la lumière de la science ouverte : problématiques et enjeux méthodologiques

Date limite de soumission : 5 mai 2024

Chères toutes, chers tous,

L’équipe interuniversitaire LangaJE (CEL – UJML3/ CeRLA – ULL2) organise sa troisième journée d’étude pour doctorant.es et jeunes chercheur.euses sur la thématique de la collecte de données et la constitution de corpus au regard des problématiques soulevées par la science ouverte. Celle-ci se tiendra à Lyon, le 15 novembre 2024. Vous pourrez trouver l’appel à communication ci-dessous, ainsi qu’en pièce jointe.

Informations clés :

  • Date limite de soumission : 5 mai 2024
  • Format des communications : 20 minutes de présentation + 10 minutes de questions
  • Format des propositions : 1 page maximum, bibliographie comprise

Bien cordialement,

L’équipe LangaJE.

Données et corpus en linguistique et en didactique à la lumière de la science ouverte : problématiques et enjeux méthodologiques

L’équipe interuniversitaire LangaJE, affiliée au Centre de recherche en linguistique appliquée (CeRLA – Université Lumière Lyon 2) et au Centre d’Études Linguistiques – Corpus, Discours et Sociétés (CEL – Université Jean Moulin Lyon 3), organise, le vendredi 15 novembre 2024 à Lyon (France), sa troisième JE pour doctorant.es et jeunes chercheur.euses sur le thème de la collecte de données et la constitution de corpus au regard des problématiques soulevées par la science ouverte.

La première édition de cette journée d’étude (18 novembre 2022) avait pour thématique la valorisation des données issues de la recherche hors de l’université, tandis que la deuxième édition (13 octobre 2023) avait pour fil rouge la place de l’interdisciplinarité dans l’approche linguistique. Au cours de nos dernières discussions, nous avons constaté que l’ouverture aux autres disciplines permet d’exploiter des jeux de données avec un regard complémentaire et/ou parfois novateur. Centrée sur les données (écrites ou orales), cette journée abordera ainsi des questions relatives à leur collecte, leur nature et/ou leur compilation.

Au-delà des questions d’accessibilité, de diffusion et de valorisation des jeux de données et des corpus, les enjeux, la représentativité, le contexte de leur collecte ou compilation ainsi que la qualité des métadonnées sont autant d’éléments qui peuvent donner ou retirer du crédit à la production du chercheur (Biber 1993, Léon 2008). Ces éléments doivent ainsi faire l’objet d’une réflexion en amont, en tout début de projet, tant pour le projet de recherche en lui-même que pour l’ouverture, la diffusion, voire la réutilisation de ces données. 

Par ailleurs, l’ouverture de la science ne concerne pas seulement l’accessibilité des données, des études et leur valorisation. En effet, elle peut également signifier l’inclusion du grand public à différents égards. Par exemple, la participation citoyenne peut se trouver directement et volontairement dans la création de bases de données et de recherches, comme pour le Corpus Français Parlé de nos Régions (CFPR) ou le projet Lingscape au Luxembourg (Purschke 2017). En outre, les recherches ne concernent pas uniquement des langues largement parlées telles que le français ou l’anglais : elles permettent de travailler sur des variantes moins répandues, comme le suisse allemand avec la plateforme gschmöis (Hasse, Bachmann et Glaser 2019), ou sur des langues régionales pour lesquelles les données manquent, comme le breton (Jouitteau 2012) ou l’alsacien (Millour et Fort 2019).

Enfin, la perspective de la science ouverte amène également à considérer des corpus créés dans un but plus large que celui de la recherche : ce double objectif concerne fréquemment la recherche en didactique des langues et les corpus d’apprenant.es, qui visent à aider les enseignant.es dans l’enseignement-apprentissage des langues (projet E-CALM : corpus EcriScol, corpus RésolCo ; projet MUST : Multilingual Student Translation Corpus, décrit dans Granger et Lefer 2020), sans que cet objectif soit exclusif à ce domaine. Lors de cette journée d’étude, nous entendons donc questionner la manière de collecter des données et d’élaborer des corpus pensés en amont dans le cadre de la science ouverte, qu’ils soient destinés à être en libre accès, qu’ils aient un but applicatif, ou qu’ils soient créés grâce à la science citoyenne. Dans cette optique, et au regard des enjeux de la science ouverte, les communications pourront aborder :

  • les outils, aspects méthodologiques et/ou théoriques concernant la collecte de données dans le cadre de la science participative ou dans le cadre de la collecte de données publiques à grande échelle ;
  • les enjeux méthodologiques inhérents à la question des corpus (critères de constitution ; accessibilité ; exploration ; restrictions (Abouda & Baude 2006, Blanche-Benveniste 2007, Meunier 2008) ou théoriques(Condamines 2005) ;
  • Toute réflexion concernant la nature des données collectées ou mobilisées dans la recherche en linguistique et en didactique des langues.

    Ces trois axes ne sont pas exclusifs et des communications les associant sont les bienvenues. Par ailleurs, les éléments listés le sont à titre illustratif et nous encourageons toute proposition en lien avec la thématique de cette journée d’étude.

     

Modalités de soumission des propositions de communication (format 20 minutes + 10 minutes de questions) :

Les propositions de communication devront être rédigées en Times New Roman, interligne simple, taille 12, faire 1 page maximum (bibliographie sélective comprise) et comporter 5 mots-clés. Les propositions devront être anonymisées avant envoi. Nous encourageons les participant.es à présenter leur communication en français. Les communications en anglais seront néanmoins prises en compte.

La soumission des propositions se fait directement sur le site langaje2024.sciencesconf.org au format Word et au plus tard le dimanche 5 mai 2024. Lors de la journée d’étude, les intervenant.es seront invité.es à participer au volet vulgarisation selon des modalités qui seront précisées ultérieurement.

Dates clés :

• 5 mai 2024 : date limite de soumission des propositions

• Début/mi- juillet 2024 : notification de l’acceptation par le comité scientifique

• Vendredi 15 novembre 2024 : journée d’étude

Le comité d’organisation

Aure Espilondo (CEL)

Caroline Crépin (CEL)

Catline Dzelebdzic (CeRLA)

Marius François (CeRLA)

Emma Giraudier (CeRLA) 

Aurélie Héois (CEL)

Ahmed Mahdi (CeRLA)

Melissa Martin-Kemel (CEL)

Lucky Nte (CeRLA)

Marie-Alice Rebours (CeRLA)

Lisa Stepanian (CeRLA)

Olga Tarabanova (CEL)

Iuliia Troitskaia (CEL)

Amandine Vattaire (CEL)

Emilie Vilmen (CeRLA)

Bibliographie sélective :

ABOUDA Lofti & BAUDE Olivier, 2006, « Constituer et exploiter un grand corpus oral : choix et enjeux théoriques, le cas des ESLO 1 », communication présentée au colloque « Corpus en Lettres et Sciences sociales, des documents numériques à l’interprétation » à Albi (https://shs.hal.science/halshs-01162506).

BIBER Douglas, 1993, « Representativeness in Corpus Design », Literary and Linguistic Computing, vol. 8, n°4, 243257.

BLANCHE-BENVENISTE Claire, 2007, « Corpus de langue parlée et description grammaticale de la langue », Langage et société, vol. 3-4, nº122-123, 129-141.

CONDAMINES Anne, 2005, « Linguistique de corpus et terminologie », Langages, n°157, 36-47.

Corpus du Français Parlé de nos Régions (CFPR), équipe EA 4509 STIH (Sens, Texte, Informatique et Histoire) de la Sorbonne Université, à l’initiative de Mathieu Avanzi et André Thibault (https://cfpr.huma-num.fr/).

GRANGER Sylviane & LEFER Marie-Aude, 2020, « The Multilingual Student Translation corpus: a resource for translation teaching and research », Language Resources and Evaluation, vol. 54, nº4, 1183-1199.

HASSE Anja, BACHMANN Sandro & GLASER Elvira, 2019, « Gschmöis – Crowdsourcing grammatical data of Swiss German », Linguistics Vanguard, vol. 7, 1-17.

JOUITTEAU Mélanie, 2012, « La linguistique comme science ouverte », Lapurdum, vol. 16. DOI : https://doi.org/10.4000/lapurdum.2357

LÉON Jacqueline, 2008, « Aux sources de la « Corpus Linguistics » : Firth et la London School », Langages, vol. 171, n°3, 12-33.

MEUNIER Mariette, 2008, « La constitution d’un corpus, parcours initiatique en linguistique ». (identifiant HAL : halshs- 00359903).

MILLOUR Alice & FORT Karën, 2019, « Sciences participatives et diversité linguistique. Retours d’expériences », in Recherche culturelle et sciences participatives, Culture et Recherche (ministère de la Culture), vol. 140, 90-91.

PLOUX Sabine, GENAY Michael & PLOUX-CHILLÈS Leu, 2021, « Les mots du Grand Débat national : les réseaux lexicaux des contributions déposées sur trois plateformes », Humanités numériques, vol. 4. DOI : https://doi.org/10.4000/revuehn.2655

Projet Écriture Scolaire et Universitaire : Corpus, Analyses Linguistiques, Modélisations Didactiques (E-CALM), université Sorbonne Nouvelle, université Paris Saint-Denis, université Toulouse Jean-Jaurès, université Grenoble Alpes (https://e-calm.huma-num.fr/).

PURSCHKE Christoph, 2017, « Crowdsourcing the linguistic landscape of a multilingual country. Introducing Lingscape in Luxembourg », in Linguistik Online, vol. 85, nº6, 181-202. DOI : https://doi.org/10.13092/lo.85.4086

TREFFORT Cécile, 2014, « Le corpus du chercheur, une quête de l’impossible ? Quelques considérations introductives », in Le corpus. Son contour, ses limites et sa cohérenceAnnales de Janua, nº2 (http://annalesdejanua.edel.univ-poitiers.fr/index.php?id=725).

Melissa Martin-Kemel

AAC – JE « Tensions, détournements et renouvellements dans le discours publicitaire : entre absence et (hyper-)présence, disparitions et résurgences » – Université Jean Moulin Lyon 3, 21-22.11.2024

Tensions, détournements et renouvellements dans le discours publicitaire : entre absence et (hyper-)présence, disparitions et résurgences

Jeudi 21 et vendredi 22 novembre 2024

Université de Lyon (Jean Moulin Lyon 3)

Journée d’étude organisée par le Centre d’Études Linguistiques – Corpus, Discours et Sociétés de l’Université de Lyon (UJML3) en partenariat avec ELICO

Date limite de soumission des propositions : 31 mai 2024

Appel à communication

Dans le cadre de cette journée d’étude, nous nous proposons de questionner l’évolution de la publicité aussi bien en termes de forme que de fond sous l’angle de l’absence, définie négativement comme non-présence, expression qui marque généralement la privation, la négation et le manque. Il s’agira de s’intéresser aux divers champs qui relèvent de la communication publicitaire marchande ou non marchande : disparition des supports et formats, dissimulation de l’intention marchande et de la profitabilité maximale, suppression de l’abondance pour une frugalité vertueuse, effacement des valeurs sociales, entre autres.

Cette interrogation constitue la quatrième édition d’une série de rencontres scientifiques traitant du discours publicitaire, fruit d’une collaboration entre le Centre d’Études Linguistiques – Corpus, Discours et Sociétés de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et l’Unité de recherche de Lyon en sciences de l’Information et de la Communication de l’Université Jean Monnet Saint-Etienne. Initiés en 2019, ces événements ont porté successivement sur les stratégies argumentatives dans le discours publicitaire (2019), la figure du consommateur/usager comme énonciateur des marques (2020), la vieillesse comme représentation sociale majeure dans les discours marchands et non marchands (2021), et enfin, le discours publicitaire comme discours genré (2023). La spécificité de ces journées est de croiser les travaux de chercheur·euse·s en linguistique, sciences du langage, sciences de la communication, civilisation, études culturelles, entre autres, qui portent sur des corpus et terrains d’étude internationaux. Nous nous proposons de réfléchir en priorité à la publicité comme discours de promotion marchande d’un bien présenté à la vente, mais également comme discours public, au sens habermassien, non marchand qui construit le débat et participe à l’élaboration de nouvelles normes sociales dans une forme de l’agir communicationnel.

Les propositions de communications pourront porter sur la question de l’absence comme valeur ajoutée afin d’étudier les détournements ou les renouvellements des formes publicitaires en adoptant une approche multimodale. Elles s’appuieront sur des corpus sémio-discursifs (sémio-iconiques et/ou sémio-linguistiques) que nous souhaitons les plus variés possibles. Les chercheur·euse·s pourront interroger ces discours et leurs stratégies à partir de différentes approches : analyses linguistiques (analyse du discours, pragmatique, sociolinguistique, etc.), analyses sémio-communicationnelles, analyses théoriques, à titre d’exemples. Nous encourageons les approches diachroniques/historiques qui ont pour but d’évaluer les évolutions, ainsi que les études comparatives et/ou contrastives entre les langues et les cultures.

Axe 1 : Absence & renouvellements publicitaires et enjeux d’ajustement

Le développement des industries médiatiques et publicitaires des années 1990 en France s’adosse aux logiques de marque promues par le marketing. Les mouvements anti-publicitaires et anti-consuméristes illustrent le phénomène d’hyperpublicitarisation (Berthelot-Guiet, Marti de Montety, Patrin-Leclère, 2013) dans un contexte de défiance renouvelée vis-à-vis de l’industrie et de ses messages. Ces derniers éléments obligent les professionnels du secteur à réfléchir à de nouveaux formats dont la dimension publicitaire serait euphémisée et rendue moins visible, tels que les publi-rédactionnels, les partenariats, les livres de marque, l’adossement à des problématiques sociales, entre autres. Ce processus de dépublicitarisation (Berthelot-Guiet, Marti de Montety, Patrin-Leclère, 2013) rend compte des enjeux d’ajustement aux publics, de créativité et d’acceptabilité sociale constitutives de la survie des industries publicitaires et médiatiques, tant au niveau des contenus, des thématiques ou des formats envisagés que des imaginaires, représentations et idéologies ainsi supportés.

  • Plasticité et créativité du discours publicitaire : l’optimisation de l’impact auprès du public peut s’exprimer à travers la visibilité (utilisation de couleurs vives et contrastées, engagement de célébrités ou d’influenceurs, etc.) et l’invisibilité (omission délibérée de certains éléments visuels, utilisation des techniques de teasing, etc.). Ces différentes approches innovantes sont censées faciliter l’identification et la mémorisation de la publicité par le consommateur/usager.
  • Enjeux du politiquement correct : les stratégies de sélectivité dans la représentation des groupes visent à attirer de nouveaux publics (queer, vegans, etc.) et à remodeler les perceptions, tout en suscitant des interrogations sur l’instrumentalisation de mouvements sociaux spécifiques (mise en avant de la diversité, omissions délibérées, etc.). Ces choix réfléchis dans le discours publicitaire illustrent la dynamique complexe entre la communication commerciale et les évolutions sociétales à travers différentes époques.
  • Actualisation linguistique, discursive et rhétorique : l’actualisation des enjeux contemporains se manifeste à travers les choix linguistiques, la structure du discours et les techniques rhétoriques (langage adapté aux grands secteurs actuels comme l’alimentation et la cosmétique par exemple), ajustements qui renforcent la pertinence du discours publicitaire en rapport avec les tendances majeures.
  • L’absence comme valeur ajoutée : la publicité permet d’opérer un compactage sémiotique en condensant symboliquement une grande quantité d’informations (ocean-friendly, éco-responsable, par exemple). L’absence de certains éléments via des moyens linguistiques (« sans », « zéro », « 0% », etc.) ou visuels (absence de retouches, de logos, de slogans, etc.) permettrait de conférer une valeur ajoutée au produit ou au service autour d’une qualité supposée, telle que le côté naturel ou durable.

Axe 2 :  Absence et détournements : interculturalité, hybridation, brouillage et créativité, stabilisation d’un genre

La publicité contemporaine évolue à travers le détournement (Bya, 1973 ; Reich, 2017), l’interculturalité (Dacheux, 1999 ; Marti De Montety, 2019) et l’hybridation (Patrin-Leclère, 2006 ; Molinet, 2013 ; Friedman, 2014). Étant en constante évolution selon les attentes changeantes du public, la créativité publicitaire s’adapte aux nouveaux codes et paradigmes socioculturels (Baudrillard, 1968). La prédominance du symbole sur la réalité marque un tournant majeur où la forme devient essentielle au détriment du fond, créant une publicité « hyper-réelle » (Barthes, 1985 ; Riou, 1999). Cette évolution s’éloigne du registre démonstratif pour adopter une dimension spectaculaire, mettant en avant la création euphorique chez le public plutôt que la persuasion traditionnelle (Lipotevtski et Serroy, 2013). La communication publicitaire devient intersubjective et performative, utilisant diverses cultures pour créer du sens et refléter l’ensemble d’une culture à un moment donné (Cathelat, 2001 ; Cornet, 2012).

  • Le détournement : réappropriation d’éléments culturels, humour, ironie et parodie, inversion des attentes, provocation, techniques visuelles créatives (effets spéciaux, illusions graphiques). Les stratégies de détournement sont utilisées de manière créative par les publicitaires pour créer des campagnes innovantes, fondées davantage sur la marque que sur le produit, qui se distinguent dans un paysage publicitaire de plus en plus concurrentiel.
  • L’interculturalité : d’une part, intégration et fusion de diverses cultures dans les messages universels et les campagnes publicitaires en raison de la mondialisation (communication plus inclusive et connexion avec un public diversifié) et d’autre part, nécessité de s’adapter localement (ex : le jingle « La foule » pour McBaguette de McDonald’s en France).
  • L’hybridation : le discours publicitaire se combine avec un processus interactif d’interprétation et de décodage. Par le biais de diverses activités (participation à des concours, jeux interactifs en ligne, description de l’expérience-client sur les sites marchands, communautés de pratique), le public est activement engagé dans l’interprétation et la déconstruction des messages publicitaires, créant ainsi une synergie dynamique entre les consommateurs et les marques.

Axe 3 : Absence & réels renouvellements ou simples résurgences ?

Les publicitaires sont confrontés aux barrières installées par de nombreuses réglementations et par l’attitude du consommateur. D’abord, le législateur tente d’encadrer l’activité publicitaire (lois de 1963 et de 1973 sur la publicité mensongère, loi de 1994 sur l’emploi obligatoire de la langue française dans les annonces publicitaires, loi de 2016 sur les images retouchées, décret de 2022 sur l’extension nocturne des publicités lumineuses et autres). Ensuite, le client submergé face aux publicités de toute sorte peut manifester un comportement défensif à prendre en compte par le marketeur : zapping anti-pub, autocollants stop pub, logiciels anti-spam, boycott des marques, opposition au discours marchand (Clauzel et al., 2016). Par conséquent, les publicitaires sont obligés de s’adapter, de mobiliser leur créativité, de recourir à de constantes innovations, de jongler entre la présence et l’absence des éléments imposés quitte à créer une confusion (Michon et al., 2010)

  • Ajustement des discours publicitaires : les annonceurs s’adaptent aux exigences légales et aux attitudes du public ciblé à l’aide de suppression ou ajout de mentions obligatoires (dénormalisation du tabac par exemple, création d’un agir avec le consommateur : « Manger, bouger », « Fumer tue », « Les antibiotiques, c’est pas automatique »), pictogrammes spéciaux, indicateurs (« Éco-score », « Nutri-score »), labels.
  • Entre rénovation et innovation : pour être innovante, la publicité n’est pas forcément obligée de rejeter tout procédé « classique » et rester constamment à la pointe de la technologie (émergence des réseaux sociaux virtuels et de l’IA utilisés à des fins publicitaires). Elle cherche également à combiner entre elles des techniques et des supports traditionnels (chocs des univers : pompes funèbres comparées aux agences de voyages, par exemple ; ellipse comme contournement des tabous ; illusion optique ; mascotisation ; buzz et marketing viral).
  • Vecteur de visibilité recherchée : l’absence – quand elle n’est pas une stratégie voulue de la marque – pousse l’annonceur à chercher des solutions, à multiplier des canaux de communication publicitaire afin de sortir du lot sur un marché à forte concurrence (plus de 17 000 agences publicitaires en France en 2017, selon l’Insee). Pourtant, l’approche multicanale par le biais de divers supports de communication, auparavant avant-gardiste, devient un lieu commun et une simple (omni)présence n’égale plus une visibilité assurée.

Références bibliographiques

Barthes, Roland. Le message publicitaire. L’aventure sémiologique. Paris : Éditions du Seuil, 1985.

Baudrillard, Jean. Le système des objets. Paris : Gallimard, 1968.

Berthelot-Guiet, Karine, Caroline Marti de Montety, et Valérie Patrin-Leclère. « Entre dépublicitarisation et hyperpublicitarisation, une théorie des métamorphoses du publicitaire ». Semen, no. 36, 2013, publié en ligne le 22 avril 2015. Consulté le 14 septembre 2018. URL : http://journals.openedition.org/semen/9645

Bya, Jean. « La publicité ou le discours détourné de la marchandise. » Littérature, no. 12, 1973, pp. 36-48.

Cathelat, Bernard. Publicité et société. Paris : Payot et Rivages, coll. Petite librairie Payot, 2001.

Clauzel, Amélie, Nathalie Guichard, and Caroline Riche. Comportement du consommateur. Fondamentaux, nouvelles tendances et perspectives. Paris : Vuibert, coll. « Référence Management », 2016.

Cornet, Christian. La pub, miroir de notre société. Bruxelles : Vivre ensemble Éducation, 2012.

Dacheux, Éric. « La communication : éléments de synthèse. » Communication & Langages, thématique : Son et multimédia, no. 141, 2004, pp. 61-70.

Friedman, S. Comedy and Distinction: The cultural currency of a ‘Good’ sense of humor. New York: Routledge, 2014.

Lipotetvski, Gilles, and Jean Serroy. L’esthétisation du monde : vivre à l’âge du capitalisme artiste. Paris: Gallimard, séries: Hors-série Connaissance, 2013.

Marti De Montety, Catherine. Les métamorphoses culturelles des marques : une quête d’autorité. Paris : ISTE Éditions, Vol.1, 2019.

Michon, Christian, Olivier Badot, and Ganaël Bascoul. Le Marketeur. Fondements et nouveautés du marketing. Paris : Pearson Education France, 3e éd., 2010.

Molinet, Eric. « La problématique de l’hybride dans l’art actuel, une identité complexe. » Le Portique, 2013, [En ligne] : http://journals.openedition.org/leportique/2647.

Patrin-Leclère, Véronique. « Les transformations télévisuelles : une confusion des genres entre publicités et programmes ? » In: Les pratiques publicitaires à la télévision. Bruxelles : Ministère de la communauté française, 2006.

Reich, Martine. Le comique de l’hybridation et l’exhibition du comique dans les formes dramatiques et paradigmatiques contemporaines. Saint-Denis : Connaissances et savoirs, 2017.

Riou, Nathalie. Pub fiction. Société postmoderne et nouvelles tendances publicitaires. Paris : Éditions d’Organisation, 1999.

Calendrier

  • Février 2024 : lancement de l’AAC
  • 31 mai 2024 : réception des propositions de communications
  • Juin 2024 : évaluation des propositions
  • Début juillet 2024 : réponses aux auteurs-trices
  • Jeudi 21 novembre et vendredi 22 novembre 2024 : journée d’étude à Lyon

Comité d’organisation

Lucile BORDET, CEL, Université de Lyon (UJML3)  

Sophie BROCQ de HAUT, Sciences Po Bordeaux

Marie-Lise BUISSON, GRIPIC, Celsa Sorbonne Université

Muriel CASSEL-PICCOT, CEL, Université de Lyon (UJML3)

Nathalie DELEY, ELICO, Université de Lyon (UJM Saint-Etienne)

Denis JAMET, CEL, Université de Lyon (UJML3) & University of Arizona

Maria KONTOZOGLOU, Grammatica, Université d’Artois

Yana PAYOLI, CEL, Université de Lyon (UJML3)

Imen SEGHIR, CEL, Université de Lyon (UJML3)

AAC – JE « Marqueurs discursifs (dé)verbaux : approche comparée français/anglais/espagnol » – Université de Picardie, 18.11.2024

Date limite de soumission : 15 juin 2024

Marqueurs discursifs (dé)verbaux : approche comparée français/anglais/espagnol/

Journée d’étude, lundi 18 novembre 2024, Université de Picardie Jules Verne

Co-organisation :

Fabiana Alvarez-Ejzenberg (CEHA, Université de Picardie Jules Verne & IMAGER, Université de Paris-Est Créteil)

Valérie Bourdier (IMAGER, Université Paris-Est Créteil)

Laure Lansari (CORPUS, Université de Picardie Jules Verne)

Langues de présentation : français, anglais, espagnol

Invitées :

Isabelle GAUDY-CAMPBELL, Université de Lorraine

Sonia GÓMEZ-JORDANA FERARY, Universidad Complutense de Madrid, Espagne

Argumentaire

Dans cette journée d’étude, nous nous intéresserons aux marqueurs discursifs dits « déverbaux » (Schneider 2020), c’est-à-dire aux marqueurs discursifs d’origine verbale. Diverses appellations sont présentes dans la littérature pour désigner ces marqueurs : le terme de « parenthétique » adopté dans la littérature anglophone depuis Urmson (1952) ; celui d’« incise », en lien avec la rection faible dans la tradition francophone (Blanche-Benveniste 1989) – deux termes qui mettent l’accent sur leur fonctionnement syntaxique particulier – ; celui de « comment clause » ; ou encore celui plus descriptif de « marqueur propositionnel» (Andersen 2007). Une telle diversité terminologique dans les différentes traditions linguistiques semble témoigner d’une difficulté à classer et analyser ces unités, et justifier l’intérêt d’une journée d’étude.

Cette journée a pour but d’éclairer d’une part la grande variété de ce type de marqueurs, d’autre part les tendances communes et les divergences de fonctionnement de ces unitésdans les trois langues à l’étude, en s’interrogeant :

  • Sur les différentes traditions linguistiques et appellations dans les trois langues pour comparer et confronter les perspectives adoptées dans l’analyse dece type de marqueurs ;
  • Sur les verbes ou types de verbes (cognition, parole, perception, etc.) qui sont susceptibles d’apparaître dans ces marqueurs (think dans I think, valer dans vale, dire dans c’est-à-dire, etc.) ;
  • Sur les différentes configurations syntaxiques existantes : forme finie ou non-finie du verbe, type de sujet, type de phrase (assertive, interrogative, impérative, etc.), présence éventuelle d’autres marqueurs (modaux comme dans I should think, je veux dire, quiero decir ; mais aussi adverbes comme ainsi dans pour ainsi dire) ;
  • Sur les différentes fonctions ou différents types d’ajustement dont ils peuvent être la trace (reformulation, par exemple) ;
  • Sur les spécificités des marqueurs (dé)verbaux en comparaison avec d’autres types de marqueurs, tels les marqueurs discursifs d’origine nominale (cf. genre/kind of/en modo).

Les communications pourront porter sur des études de cas dans une ou plusieurs de ces langues, dans le cadre d’approches synchroniques, diachroniques ou encore diastratiques et diatopiques, ainsi que dans une perspective didactique. Elles pourront concerner divers genres textuels (interactions orales spontanées, données du web, langue écrite, etc.) ou protocoles expérimentaux, et diverses théories linguistiques (énonciation, pragmatique, Construction Grammar, etc.).

Une attention particulière sera portée aux communications susceptibles de mieux éclairer les convergences et divergences entre anglais, espagnol et français dans l’étude de ces marqueurs.

Références

Andersen, H. L. (2007). « Marqueurs discursifs propositionnels ». Langue française, 154 (2), 13–28.

Blanche-Benveniste, C. (1989). « Constructions verbales ‘en incise’ et rection faible des verbes ». Recherches Sur Le Français Parlé, 9, 53–74.

Brinton, L. J. (2008). The comment clause in English: Syntactic origins and pragmatic developments. Cambridge: Cambridge University Press

Company Company, C. (2004): «¿Gramaticalización o desgramaticalización? Reanálisis y subjetivización de verbos como marcadores discursivos en la historia del español», Revista de Filología Española, 84,1, 29-66.

Fuentes Rodríguez, C. (2014). « Comment clauses and the emergence of new discourse markers: Spanish lo que es más ».Journal of Pragmatics, 61, 103.

Gómez-Jordana Ferary, S., & Anscombre, J.-Cl. (2015). « Introduction: Dire et ses marqueurs ». Langue Française, 186 (Dire et ses marqueurs), 5–12.

Lansari, L. (2020). A Contrastive View of Discourse Markers: Discourse Markers of ‘Saying’ in English and French. Londres : Palgrave.

Martín Zorraquino, Ma, Portolés, J. (1999): “Los marcadores del discurso”. In I. Bosque, V. Demonte (dirs..), Gramática descriptiva de la lengua española, Madrid: Espasa Calpe, vol. 3, 4051-4213.

Schneider, S. (2020). « L’évolution des marqueurs déverbaux cognitifs de l’ancien français au français classique ». In M. Saiz-Sánchez, A. Rodríguez Somolinos & S. Gómez-Jordana Ferary (eds.), Marques d’oralité et représentation de l’oral en français, Chambéry : Presses universitaires Savoie Mont Blanc, 335-355.

Urmson, J. O. (1952). “Parenthetical Verbs”. Mind. New Series, 61(244), 480–496.

Modalités de soumission

Langues de présentation acceptées : français, anglais, espagnol

Les propositions de communication, de 300 mots maximum, sont à rédiger au choix en français, anglais ou espagnol, et à soumettre aux adresses suivantes pour le 15 juin 2024 :

fabiana.alvarez [a] u-picardie.fr

valerie.bourdier [a] u-pec.fr

laure.lansari [a] u-picardie.fr

Durée des communications : 30 minutes – 20 minutes d’exposé suivies de 10 minutes de discussion

Prgm/Inscr. – Colloque Waterphors 2024 – Lyon 3, 04-05.04.2024

Chères et chers collègues,

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le programme du colloque Waterphors 2024, organisé les 4 et 5 avril 2024 par le Centre d’Études Linguistiques – Corpus, Discours et Sociétés, est disponible sur cette page : https://cel.univ-lyon3.fr/cel-journee-detude-waterphors-2024

Vous pourrez y télécharger le « book of abstracts », et vous inscrire (gratuitement) au colloque.

En espérant vous voir nombreux-euses lors de ce colloque.

Bien amicalement,

Caroline Crépin

Denis Jamet

Bérengère Lafiandra

Prgm/Inscr. – JE « Parler aux petits: exploration de la communication pédiatrique » – Lille (Pont de Bois), 05.04.2024

Date : 5 avril 2024

Chères et chers collègues,

Nous avons le plaisir de vous convier à la journée d’études Parler aux petits : Exploration de la communication pédiatrique / Talking with tinies: Exploring pediatric communication. Elle aura lieu à l’Université de Lille (Campus Pont de Bois) le vendredi 5 avril 2024. Vous trouverez le programme de la journée ci-dessous. Vous pouvez vous inscrire en suivant le lien ci-après. 

https://impact-2024.sciencesconf.org

N’hésitez pas à transmettre l’invitation à d’autres intéressé.e.s.

Au plaisir de vous accueillir à Pont de Bois,

Bien à vous,

Ilse Depraetere, Bert Cappelle

9.30  – 10.00         Welcome – accueil

10.00 – 10.30        Bert Cappelle & Ilse Depraetere (Université de Lille, UMR 8163 STL Savoirs Textes Langage)

        Contextualization of the workshop – Contextualisation de la journée d’études

10.30 – 11.00        Vikki Janke (University of Kent) & Stéphanie Caët (Université de Lille, UMR 8163 STL)

                                 The linguistic stepping stones to calming an anxious child patient

11.00 – 11.30        Pause café – coffee break

11.30 – 12.00        Ilse Depraetere (Université de Lille, UMR 8163 STL)

        Engaging a child during a consultation: A perspective from facework theory

12.00 – 12.30        Demi Krystallidou (University of Surrey)

                                ‘Are you the interpreter, then?’ When a bilingual child patient holds the reins of mediated communication in a language-discordant medical consultation

12.30 – 14.00        Pause déjeuner – lunch break

14.00 – 14.30        Bénédicte Lombart (Groupe Hospitalier Sorbonne Université, LIPHA, Université Gustave Eiffel)

        Quand la cécité empathique transitoire des adultes rencontre l’inertie relationnelle de l’enfant

14.30 – 15.00        Lucie Bray (Edge Hill University)

        What questions do children have about their procedure?

15.00 – 15.30        Pause café – coffee break

15.30 – 16.00        Camilla Rindstedt  (Stockholm University)

                                 Child’s weight and nurse-parent interaction at a Child Health Centre: Normality and parent’s mindreading

16.00 – 16.30        Table ronde et discussion – round table and discussion

AAC – JE « Analyser des discours « atypiques » : quels enjeux méthodologiques et théoriques pour les sciences du langage ? » – Université Grenoble Alpes, 11.10.2024

Date limite de soumission : 15 avril 2024

Chères et chers collègues,

veuillez trouver ci-dessous, ainsi qu’en pièce jointe, un appel à communications pour une journée d’étude qui se tiendra à l’Université Grenoble Alpes le 11 octobre 2024.

Consacrée aux enjeux méthodologiques et théoriques posés par l’analyse des discours « atypiques », elle est organisée dans le cadre du cycle Théories linguistiques en dialogue (TLD) du Laboratoire LIDILEM. Les propositions de communications sont attendues jusqu’au 15 avril 2024.

Bien cordialement,

Laurence Vincent-Durroux et Laure Gardelle

Analyser des discours « atypiques » :

quels enjeux méthodologiques et théoriques pour les sciences du langage ?

Appel à communications

En linguistique, des enjeux méthodologiques et théoriques découlent inévitablement de la mise en relation entre des données langagières et leur analyse. Qu’il s’agisse de linguistique « générale », cherchant à décrire des phénomènes communs à diverses langues (Benveniste 1966), ou de la caractérisation d’une langue particulière, les descriptions ont tout d’abord été fondées sur des « exemples » créés de toutes pièces, ou du moins, envisagés hors contexte. Des extraits d’œuvres littéraires ont également pu fournir des exemples, y compris dans des travaux relativement récents. Désormais, les extraits analysés proviennent fréquemment de contextes « authentiques » et de grands corpus facilement accessibles (PFC, CLAPI, CIEL, BNC, COCA pour ne citer que quelques corpus de ce type, en français ou en anglais). Ces extraits peuvent relever de la modalité écrite ou de la modalité orale, avec ou sans transcription multimodale de l’oral.

L’approche normative des grammairiens a ainsi cédé le pas à une approche descriptive, ainsi qu’à la prise en compte de l’énonciation (Benveniste 1966) et à l’analyse de discours (Bakhtine 1977 ; Adam 1999). Des cadres théoriques divers ont pu émerger, en fonction des hypothèses formulées sur la nature du langage : théories sémantiques du sens et de la référence (Frege 1948, 1971) ; structures profondes en syntaxe générative (Chomsky 1965), théories de l’énonciation (Benveniste 1966), etc.

Certaines théories se sont largement appuyées sur des phrases construites, alors que d’autres, comme la théorie des opérations énonciatives et prédicatives (Culioli 1999), ont adopté une approche hypothético-déductive, considérant que la confrontation régulière du modèle théorique à des productions langagières attestées permettrait d’ajuster le modèle. La pragmatique (Austin 1970, Sperber & Wilson 1989) s’est développée, quant à elle, sur la base d’énoncés souvent construits, tout en les présentant comme des actes de langage, bien concrets.

Parallèlement, l’analyse de l’oral a pu progresser dans le sillage d’innovations technologiques ; cela a permis de mieux prendre en compte des aspects multimodaux de la langue orale, notamment grâce aux études gestuelles (Mc Neill 1992, Calbris 2011). Alors que les outils de transcription se sont développés, de nouvelles questions sont apparues puisque le transcrit résulte d’un transcodage et constitue un corpus secondaire, souvent appauvri et infidèle (Gadet 2008), mais aussi parce que les théories et les catégorisations, donnant lieu par exemple aux catégories de mots, ont été fondées sur l’écrit et ne sont pas directement opérationnelles pour l’analyse de l’oral (Blanche-Benveniste 2008). Les études gestuelles ont, pour leur part, connu un engouement qui a pu conduire à négliger la réflexion méthodologique, pourtant indispensable (Tellier 2014).

Les objets d’étude se sont aussi diversifiés ; par exemple, des productions de langue en construction, telles que la langue maternelle en développement chez l’enfant (Clark 2003 ; Salazar Orvig et al. 2021 ; projet CoLaJE, coordonné par A. Morgenstern) ou encore les productions d’apprenant.e.s., ont nécessité des ajustements théoriques (avec par exemple la notion d’Interlangue développée par Selinker 1972 ; Galligani 2003), même si la langue parlée par l’adulte reste souvent la cible par rapport à laquelle les productions sont analysées. Des productions « atypiques » ont aussi été prises en compte, en rapport avec des pathologies ou des particularités : l’aphasie (déjà envisagée par Jakobson, et étudiée en profondeur par Nespoulous (2016)), les maladies neuro-dégénératives (Bourgeois et al. 2019 ; Devevey 2022), le contexte autistique (Baron-Cohen 1989), la surdité profonde (Hallé & Duchesne 2015), les troubles sévères du langage (Bourdin 2015), voire la somniloquie (Devevey 2022) et le polyhandicap (travaux de l’INSHEA).

L’analyse de discours « atypiques » présente la particularité de ne pas pouvoir s’appuyer sur des énoncés construits ; elle ne peut que décrire des productions authentiques, souvent caractérisées par une grande variabilité interindividuelle (Ghio et al. 2021). L’analyse de ces données n’est pas sans enjeux méthodologiques et théoriques. Par exemple, pour des données « atypiques » produites à l’oral, la prosodie est rarement une aide pour en identifier les unités, que ce soit les syntagmes ou les énoncés. Cela constitue un premier défi à l’analyse : la segmentation en unités. Si tant est que ce défi soit surmonté pour des données orales, comment l’analyse de productions « atypiques », orales ou écrites, peut-elle être située ? Faut-il considérer que ces productions relèvent de systèmes internes et spécifiques au groupe étudié, voire aux individus, et qu’il convient de mettre en évidence ces systèmes, à l’image de ce qui a été proposé pour les « langues sourdes » (Vincent-Durroux 2009, 2014) ? L’analyse traditionnelle, qui s’effectue souvent par rapport à une norme pour laquelle et sur laquelle les cadres théoriques ont été fondés, doit-elle être adaptée voire abandonnée ?

Les outils théoriques habituels et la métalangue conviennent-ils encore ? Les approches à privilégier devraient-elle être onomasiologiques ou sémasiologiques, « data-based » ou « corpus-driven » ? Si l’analyse est de nature sémasiologique, quel est le rôle du contexte dans l’interprétation d’énoncés souvent lacunaires ? Faut-il envisager de nouvelles catégories, voire de nouveaux paradigmes pour ces productions ? Une approche théorique unique suffit-elle ou est-il nécessaire de combiner plusieurs approches pour mieux rendre compte de ces données ? Certaines approches théoriques habituelles se plient-elles mieux que d’autres à l’analyse de ces discours « atypiques » ?

La journée d’étude aura pour but de faire dialoguer des linguistes à propos des enjeux méthodologiques et théoriques envisagés ci-dessus, notamment. L’analyse morpho-syntaxique de productions « atypiques » servira plus particulièrement de base à la réflexion ; même si la morpho-syntaxe ne représente qu’une facette des productions, cet objet commun aux présentations permettra de favoriser le dialogue, dans l’esprit du cycle Théories linguistiques en dialogue du laboratoire LIDILEM : Cycle TDL | LIDILEM – Université Grenoble Alpes (univ-grenoble-alpes.fr)

Cette journée enconstituera la neuvième édition.

Les propositions de communication, à envoyer aux organisatrices avant le 15 avril 2024, comporteront :

– un résumé de 600 mots maximum indiquant : la nature des données analysées, la ou les théories d’analyse utilisée(s), le type de défis identifiés dans cette utilisation, et éventuellement les solutions adoptées ; les données pourront provenir de langues diverses mais les extraits utilisés dans les présentations devront être traduits en français, langue de la journée d’étude

– un court paragraphe (5 lignes environ) présentant la bio-bibliographie des auteur.e.s.

Lieu : Université Grenoble Alpes (site de Grenoble)

Organisatrices : Laurence Vincent-Durroux (LIDILEM) et Laure Gardelle (LIDILEM)

Contacts : laurence.durroux [a] univ-grenoble-alpes.fr ; laure.gardelle [a] univ-grenoble-alpes.fr

Calendrier

Date prévue : 11 octobre 2024 (ajout possible du 10 octobre, selon les propositions reçues)

Date limite de réception des propositions : 15 avril 2024

Réponses aux propositions reçues : 15 mai 2024

Références citées

Sitographie

PFC http://www.projet-pfc.net

CLAPI http://clapi.ish-lyon.cnrs.fr

CIEL http://www.ciel-f.org

BNC https://www.english-corpora.org/bnc/

COCA https://www.english-corpora.org/coca/

COLAJE  https://colaje.scicog.fr/index.php/le-projet

Autres références citées

Adam J.-M. [1999] 2004. Des genres de discours aux textes. Paris, Nathan Université

Austin J.L. (1970). Quand dire c’est faire. Paris, Seuil.

Bakhtine M. [1979] 1984. Esthétique de la création verbale. Paris, Gallimard, 265-308.

Baron-Cohen S. (1989). The autistic child’s theory of mind: A case of specific developmental delay. Journal of Child Psychology and Psychiatry, 30(2), 285–297.

Benveniste É. (1966). Problèmes de linguistique générale, T. 1. Paris, Gallimard.

Benveniste É. (1974). Problèmes de linguistique générale, T. 2. Paris, Gallimard.

Blanche-Benveniste C. (2008). Les unités de langue écrite et de langue parlée. In : Bilger M. (dir.) Données orales – Les enjeux de la transcription. Cahiers de l’Université de Perpignan, Presses Universitaires de Perpignan, 37, 192-217.

Bourdin B. (2015). Un modèle capacitaire du traitement langagier chez l’enfant sourd : le cas de la morphosyntaxe. ANAE 138, Approche neuropsychologique des apprentissages chez l’enfant, Surdité : évolutions technologiques, de la prise en charge et des apprentissages, 469-476.

Bourgeois M.E., Fossard M., Monetta L., Bergeron A., Perron M., Martel-Sauvageau V. (2019) Développement, validation et normalisation de La Batterie d’évaluation de la Compréhension Syntaxique (BCS) : une collaboration Québec-Suisse. Canadian Journal of Speech Language Pathology and Audiology, 43(2), 109-120.

Calbris G. (2011). Elements of Meaning in Gesture. Amsterdam, J. Benjamins.

Clark E. V. (2003). First language acquisition. Cambridge, Cambridge University Press.

Culioli A. (1990 & 1999). Pour une linguistique de l’énonciation. 3 tomes, Paris, Ophrys.

Chomsky N. (1965). Aspects of the Theory of Syntax. Cambridge, MIT Press.

Devevey A. (2022). Ce que l’étude des discours atypiques peut révéler du fonctionnement du langage, sur le plan linguistique et cognitif. Synthèse d’HDR en Linguistique. Université de Franche-Comté.

Frege G. (1948). Sense and reference. The Philosophical Review. 57(3), 209-230.

Frege G. (1971). Ecrits Logiques et Philosophiques. Paris : Seuil.

Gadet F. (2008). L’oreille et l’œil à l’écoute du social. In : Bilger M. (dir.) Données orales – Les enjeux de la transcription. Cahiers de l’Université de Perpignan, Presses Universitaires de Perpignan, 37, 35-48.

Galligani S. (2003).  Réflexion autour du concept d’interlangue pour décrire des variétés non natives avancées en français. Linx, 49.

Ghio A., Pouchoulin G., Viallet F., Giovanni A., Woisard V., Crevier-Buchman L., Hirsch F., Fauth C. et Fredouille C. (2021). Du recueil à l’exploitation des corpus de parole « pathologique » : comment accéder à la variation physiopathologique ?  Corpus.

Hallé F. et Duschene L. (2015). Habiletés morpho-syntaxiques des enfants sourds porteurs d’implants cochléaires : une revue systématique. Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie, 39(3), 260-297.

Salazar Orvig A., de Weck G., Hassan R., Rialland A. (Dir.) (2021). The Acquisition of Referring Expressions: a Dialogical Approach. John Benjamins Publishing Company, 28, Trends in Language Acquisition.

Selinker L. (1972) Interlanguage. International Review of Applied Linguistics X-3, 209-231.

Sperber D., & Wilson D. (1989). La pertinence : Communication et cognition (Relevance: Communication and Cognition). Paris, Les éditions de Minuit.

McNeill D. (1992). Hand and mind: What gestures reveal about thought. Chicago, University of Chicago Press.

Nespoulous J.-L. (2016). Sémantique et Aphasie – Approche neuropsycholinguistique des processus cognitifs/linguistiques de haut niveau. Langages, 201(1), 111-128.

Tellier M. (2014).  Quelques orientations méthodologiques pour étudier la gestuelle dans des corpus spontanés et semi-contrôlés. Discours, 15.

Vincent-Durroux L. (2009). Deaf Languages: Does the Hypothesis Still Apply? Corela (Cognition, représentation, langage), 7 (2). http://edel.univ-poitiers.fr/corela/document.php?id=2244 Vincent-Durroux L. (2014). La langue orale des jeunes sourds profonds. Bruxelles, Éditions de Boeck-Solal, collection Voix, Parole, Langage.

CFP – « Genre et lexique » – Lexis 25

Date limite de soumission d’un abstract : 31 mai 2024

La revue électronique Lexis – revue de lexicologie anglaise mettra en ligne son numéro 25 en 2025, codirigé par Frédérique Brisset (CECILLE, Université de Lille, France) et Corinne Oster (CECILLE, Université de Lille, France). Celui-ci sera consacré à la thématique « Genre et lexique ».

L’ACC en français est disponible à cette adresse : https://journals.openedition.org/lexis/7558

Le CFP en anglais est disponible à cette adresse : https://journals.openedition.org/lexis/7561

N’hésitez pas à soumettre un abstract (dans un 1er temps), puis un article dans un deuxième temps.

Denis Jamet